ces petites choses

Elle faisait ces petites choses chaque jour
Elle ne réclamait pas grand chose, un peu d'amour
Chaque matin elle se brossait les cheveux
Prenait en cachette ses comprimés pour aller mieux
Elle pensait à lui en se disant "si il savait !"
Mais il ne savait pas, ou ne voulais pas savoir
Il ne voulais pas de vague dans sa jolie histoire
Il fermait les yeux pour ne pas voir
La souffrance qu'elle cachait au fond de ses tiroirs

Elle séchait les cours pour aller au cimetiére
Unique refuge de la nostalgie et des priéres
Sentir le vent glacé meurtrir son visage
C'est là qu'elle vivait ses plus beaux naufrages

Le soir elle rentrait dans cette maison
Elle savait qu'elle n'y avait pas sa place
Alors elle pleurait, disait-il, sans raison
Et faisait ces petites choses qui l'agace
Elle pensait à lui en cernant ses yeux de noir
Et restait allongée nue, sans espoirs
Elle se demandais qui allait la détruire ce soir
Qui lui pairait, sans arriéres-pensées, un verre au bar

Puis elle rentrait, bléssée, meurtrie
Courait sans fin dans l'immensité de la nuit
Quand son coeur était ivre de douleur
Elle faisait ces petites choses qui brisaient son coeur

Ce soir la lame à tranchée pour de vrai
Et sa vie à coulée sur les petites chose qu'elle écrivaient...



à tous les pére qui ne font rien pour sauver leur fille, qui les abandonne, à toues les filles meurtries par l'absence d'un pére...

*COUP DE CAFARD* ... ton poème (tres beau, bien écrit) est d'une profondeur, cette fois vraiment inquiétante. j'espère que ce n'est qu'imaginaire...

oui, il est purement imaginaire et en aucun cas autobiographique, même si mon pére me manque terriblement et ne s'inquiéte pas de ma vie, j'ai une mére formidable malgrés tout !!

princesseperdue a écrit: en aucun cas autobiographique !!

tu me rassures !