Re: ...

euphorion Jeu 24 Mar à 12:18

Longtemps tu fus mon idéal
Oui de ton âme j'étais le féal
Tes yeux brillants
Comme des diamants
Tel deux prismes
Réfléchissaient la lumière blanche
En de multiples couleurs
Que je buvais à long trait.
J'admirais l'avalanche
De tes poses sans heurts
Sur les coussins épais
Tout en toi était dictame.
Or un jour abordant
Au bleu rivage de verts pâturages
Saisissant du couchant un oblique rayon
Dont la lueur fit frémir la lyre de mon âme,
Je vis l'éclair d'un instant
L'abîme révélée d'une chère image
Où je reconnus- Ô pauvre raison
Ton corps défunt flottant dans les ténèbres.

princesseperdue Sam 26 Mar à 11:21

un poéme sublime et touchant, magnifique bravo

licorne Mer 30 Mar à 17:27

*sans voix*

L'image que reflète ton poème est douloureuse et belle! Du moins, c'est ce que moi j'en resens!

euphorion Mer 30 Mar à 23:04

princesseperdue, licorne je vous remercie pour vos appréciations qui me font plaisir. Cette tentative poétique est né d'un seul jet . Ce que les évènements ces temps-ci me font éprouver se traduisent fort bien cependant que j'y parle d'une femme alors que ce serait le mélange de plusieurs personnes de ma vie qui se seraient comme cristallisé en une seule. Il y a des réminiscences de Baudelaire et Rimbaud : c'est souvent cela qui me fait hésiter à laisser ma plume vagabonder car elle a une mémoire livresque un peu gênante aussi parfois je m'essaye au Haiku. Forme plus courte mais dont le condensé peu en dire long. Licorne oui ces temps-ci j'éprouve une souffrance. L'existence est ainsi; faite de joies et de douleurs mais je me souviens lorsque je demandais à un Dieu ce qu'il avait mis dans la coupe de la vie , il me répondit goûtes y et tu le sauras. Je l'ai écouté et dans l'ensemble je ne me plains pas car éprouver ne serait-ce que le fait d'exister est déjà une grande plénitude, non ?

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