tu ne sais pas

Quelle est cette étrange étoile
Sur laquelle on vit cachés par des voiles
Qui ne tomberont pas?
Tu ne sais pas.
Quelle est cette étrange lumiére
Qui fait tomber amoureux les fréres
Elle parait si loin
Pourtant la tere en aurait bien besoin.
Quel est ce monde étrange avec lequel on vit
Pourquoi les anges sont-ils partis?
Et nous aussi on partira?
Tu ne sais pas !
Parce que tu n'y crois pas vraiment
Mais je sais qu'ensemble on est plus fort que les grands
Maintenant la pluie est rouge
Les dieux sont tombés, bléssés
Nos vêtements sont couverts de sang
Mais nous continuont à danser.
Je sais la voix qui t'apelle
Je sais pourquoi tu regarde si souvent le ciel
N'ai pas peur tu n'est plus seule
Quand les voiles des mariés seront devenus linceuls
Quand le soleil sera devenu sombre
Tu ne sais pas les ombres !
Quand enfin tu comprendra
A quel point ce monde est tombé bas
Il ne nous restera que l'amour
Pour rallumé le jour

Un poème empli de tristesse, et qui me touche particulièrement dans ce vers :

princesseperdue a écrit: Quand les voiles des mariés seront devenus linceuls

... mais une note d'espoir à la fin qui redonne vie, et qui m'etonne fortement, j'avoue... car on a l'impression que tu parles ici de la mort de l'amour, justement... un paradoxe interressant à creuser un peu tu peux m'éclairer un peu ?

justement je ne suis pas sûre de pouvoir t'éclairée! souvent je commence à écrire en pensant à quelque chose, puis autre chose vient s'y ajouter et mon poéme prend un autre chemin
de plus ce poéme est inspiré d'une chanson que je me suis amusée à traduire plus ou moins fidélement et que j'ai tournée à ma maniére

ok je comprend mieux. mais la contradiction dominante entre la vie, la mort, l'amour me perturbe dans les deux dernires vers. plus je relis ton poème, plus je vois une incohérence... particulièrement dans la fin...

certains poèmes restent mystérieux... et il ne faut peut-etre pas chercher à expliquer... on s'y perd ! et on perd le mystère...

c'est vrai que j'dore les contradictions et les mystéres, je suis une file assez paradoxale dans la vie, alors forcément ça se renssent dans mes poémes!