aller sans retour

angele Dim 12 Sep à 2:09

Un souvenir
Une trace de notre existence
Sur cette planète où les empreintes s’efface
Quand le sable souffle, et nous enlève notre chance
De laissez quelque chose
Pour que votre nom ne tombe pas
Pour que vos moments ne sombre pas
Dans le précipice que créer l’oublie

Un jour tout est beau
Et la vie vous sourit
Mais la mort frappe
Et personne ne peut rester en vie
Comme l’ombre tapis dans le bois
Elle surgit et tombe sans prévenir
Elle touche tout le monde
Comme un navire lorsqu’il chavire

On pourra toujours courir
Et se débattre en vain
Comme un boomerang
Elle frappe et obligatoirement revient
Et elle laisse les gens
Après son passage, se fichant des dégâts
Ne portant guère attention au monde qui l’entoure
Et son parcours est sans échecs jusqu’à là

Toutes ces pauvres personnes
Tellement ignorante
Et qui pris au cours
Doivent accepter la variante
Du jour au lendemain
Leurs vie ne sera plus jamais la même
Comme un oiseau dans le ciel
Cette personne à qui ont n’a peut être pas assez dit je t’aime

Aujourd’hui un homme que je connaissais est mort
Sa famille est en deuil et est à présent incomplète
Je n’ais pas eu l’occasion de lui dire adieu
Mais il restera à jamais dans mon cœur et dans ma tête

hommage à "mon boulanger"

Leithian-Fëadrin Dim 12 Sep à 17:44

angele a écrit:
[...]
Sur cette planète où les empreintes s’efface
[...]
Comme un navire lorsqu’il chavire
[...]
Doivent accepter la variante
[...]
Cette personne à qui on n’a peut être pas assez dit je t’aime
[...]
Je n’ai pas eu l’occasion de lui dire adieu
Mais il restera à jamais dans mon cœur et dans ma tête

hommage à "mon boulanger"

Ces vers me touchent particulièrement...
... je ne sais pas trop quoi répondre à pareil hommage. Lourd est le coeur en ces moments difficiles et les mots ne suffisent pas à le secourir. Ton poème est magnifique malgré la douleur que l'on ressent en le lisant. il me rend triste. La perte des gens que nous aimons est je crois la plus difficile à accepter. Se souvenir...

Dans "the Crow" (1994), le dernier film où l'on a vu Brandon Lee , il y a la petite fille à la fin qui dit : "Si les êtres que nous aimons nous sont arrachés, pour qu'ils vivent longtemps, il ne faut jamais cesser de les aimer. [...] Les gens meurent, mais l'amour véritable, est éternel." et le film se termine après cette phrase.

angele Dim 12 Sep à 20:09

Merci beaucoup pour la critique, elle ma va droit au coeur !!!! Ce poême est écris avec le coeur donc toute bonne critique ne peut que plaire ^^

romanticor Dim 12 Sep à 23:30

On ressent très bien que ton poème est écrit avec ton coeur, c'est pour cela qu'il est aussi magnifique !

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