Ecueil

Sur l'écueil vermeil de la nuit qui se lève
le désir se cueille sur l'herbe des soupirs
Il faut se cogner et se sentir vivre,
Il faut bannir le rêve,
Sentir que le sang coule,
Sentir le froid pénétrer et glacer vos pintes qui roulent
dans vos veines.
Mélanger poisons
et vaines
illusions,
Cracher les démons
du monde brûlant,
Tacher le ciel du levant
avec le noir de cette flaque,
Ce lac
où j'ai noyé les espoirs des jours de juin...
Repêcher la flamme des souvenirs
et le sourire
éteint
dans l'âme.

Le corps endormi sur l'écueil de la nuit qui se lève
je crois encore que je suis perdue...
Quand à savoir si c'est un rêve,
je ne le crois plus.

Sur l'écueil vermeil de la nuit ivre,
Une étoile m'éveille, me délivre
et me fait vivre

(février 2006)
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Encore un de tes poèmes qui montre ton envie de vivre (si je ne me trompe!)!!!

Pour une fois que je ne parlais pas de mourir... je m'aperçois que je n'arrive pas à faire passer autre chose que du lugubre... pourtant nuit sublime... mais tragique d'une certaine façon quand je vois ou j'en suis... hum.. bon arrêtons les grand mots) j'essayerai de traduire ca plus explicitement. c'est vrai que c'est plutot obscur...